Qu'est-ce que la maladie d'Alzheimer ?
Les causes de la maladie d'Alzheimer
Les facteurs de risque et facteurs protecteurs
Les symptômes de la maladie d'Alzheimer
Les 7 stades de la maladie d'Alzheimer
Quels traitements pour la maladie d'Alzheimer ?
Comment vivre avec Alzheimer ?
Comment évolue la maladie d'Alzheimer ?
Prévenir Alzheimer : que peut-on faire ?
Alzheimer en chiffres
Alzheimer et téléassistance : comment protéger au quotidien
Recherche et innovations : quelles pistes pour demain ?
S'engager contre la maladie : quelles actions possibles ?
Comprendre pour mieux agir
Oublier un nom, répéter une question, perdre ses repères dans le temps… Ce qui peut sembler banal à première vue peut en réalité signaler l'apparition d'un trouble cognitif plus profond.
En France, plus d'un million de personnes vivent aujourd'hui avec la maladie d'Alzheimer, une pathologie neurodégénérative qui touche progressivement les neurones, perturbe la mémoire, le langage, les gestes du quotidien… et transforme la vie du patient comme celle de ses proches. C'est la forme de démence la plus fréquente dans le monde. Ses causes sont multiples : gènes, protéines anormales comme la bêta-amyloïde ou la protéine tau, facteurs cardiovasculaires, sédentarité, stress chronique… Chaque année, de nouvelles études éclairent son évolution, ses stades et les effets des traitements existants.
Pourtant, un diagnostic précoce reste la meilleure arme : repérer les premiers signes, consulter son médecin, agir. Car chaque geste compte, dès les premiers symptômes. Et chez Libr'Alerte, nous croyons qu'une information claire et humaine peut véritablement changer les choses, en redonnant pouvoir et autonomie aux personnes touchées comme à leur entourage.
La maladie d'Alzheimer est une affection neurodégénérative progressive qui altère lentement, mais irrémédiablement, les fonctions mentales comme la mémoire, le langage, le raisonnement ou encore les gestes du quotidien.
Elle constitue la cause la plus fréquente de démence chez les personnes âgées, représentant environ 60 à 70 % des cas. En France, on estime que près d'un million et demi de personnes en sont atteintes en 2025, et ce chiffre ne cesse de croître avec le vieillissement de la population.
Reconnaître les mécanismes de la maladie, c'est faire un premier pas vers la prévention et l'accompagnement. Car derrière ce terme souvent anxiogène, il y a surtout des vies à protéger, et un quotidien à adapter avec bienveillance.
Oui, la maladie d'Alzheimer entre dans la catégorie des troubles neurocognitifs majeurs, aussi appelés “démences”. Le terme de “démence sénile” a souvent été utilisé par le passé pour désigner ce type de troubles. Aujourd'hui, on parle plutôt de troubles neurocognitifs majeurs, afin de mieux distinguer les différentes causes possibles, dont la maladie d'Alzheimer.
Mais toutes les démences ne sont pas des Alzheimer. Certaines pathologies dites “apparentées” partagent des symptômes similaires : démence à corps de Lewy, démence frontotemporale ou encore celle liée à la maladie de Parkinson. Alzheimer se distingue par son évolution lente et la prédominance des troubles de la mémoire en phase initiale.
Voici un tableau comparatif des principales formes de démence :
Parce qu'elle détruit progressivement les neurones. La maladie débute dans l'hippocampe, zone clé de la mémoire, avant de s'étendre à d'autres régions du cerveau. Deux types de lésions caractéristiques sont impliqués : les plaques amyloïdes (dépôts anormaux entre les neurones) et les dégénérescences neurofibrillaires (accumulation de protéines tau à l'intérieur des cellules). Ces lésions empêchent la bonne transmission des messages nerveux.
Dans la très grande majorité des cas, non. La forme dite “sporadique” (plus de 95 % des cas) n'est pas directement héritée, bien qu'un terrain génétique puisse prédisposer certains individus. En revanche, les formes dites “familiales” ou “précoces” sont rares (moins de 1 % des cas) et dues à une mutation génétique spécifique. En présence d'antécédents familiaux, un suivi médical attentif est recommandé, mais sans alarmer inutilement.
Pourquoi développe-t-on la maladie d'Alzheimer ? Si les mécanismes précis restent partiellement incompris, les chercheurs s'accordent aujourd'hui sur plusieurs pistes.
Certaines anomalies biologiques dans le cerveau jouent un rôle central, mais d'autres facteurs, comme l'inflammation ou le stress oxydatif, pourraient aussi favoriser son développement.
Comprendre ces causes, c'est avancer vers un meilleur dépistage, et peut-être, un jour, vers un traitement curatif.
La maladie d'Alzheimer est avant tout une maladie du cerveau. Deux types de lésions caractéristiques s'y développent :
Ces lésions débutent souvent dans les régions impliquées dans la mémoire, comme l'hippocampe, puis s'étendent à d'autres zones du cerveau à mesure que la maladie progresse.
Outre ces lésions, plusieurs processus biologiques sont suspectés de contribuer à la progression de la maladie :
Ces pistes font aujourd'hui l'objet de recherches intensives à travers le monde.
Pourquoi certaines personnes développent-elles la maladie d'Alzheimer alors que d'autres, dans un contexte similaire, y échappent ? Si l'âge est le principal facteur de risque, il n'est pas le seul. Certains éléments liés à la santé, au mode de vie ou à l'environnement peuvent accroître la probabilité de développer la maladie. À l'inverse, certaines habitudes semblent jouer un rôle protecteur. Identifier ces facteurs est essentiel pour agir en amont.
Plusieurs facteurs sont aujourd'hui clairement associés à un risque accru de développer Alzheimer :
À l'inverse, certaines habitudes ou conditions de vie semblent retarder l'apparition de la maladie :
Ces activités favorisent le développement de la réserve cognitive, la capacité du cerveau à compenser les effets des lésions en mobilisant d'autres réseaux neuronaux.
Le mode de vie joue un rôle de plus en plus reconnu. Des habitudes simples peuvent peser lourd sur le long terme :
Une bonne hygiène de vie permet aussi de limiter l'apparition de troubles associés, comme les maladies cardiovasculaires, qui augmentent indirectement le risque de développer la maladie.
Il n'est jamais trop tard pour modifier certaines habitudes, surtout si l'on est à risque.
La maladie d'Alzheimer n'apparaît pas brutalement. Elle s'installe de manière progressive, souvent par des signes que l'entourage attribue à tort au vieillissement naturel. Pourtant, détecter ces premiers signaux permet d'agir plus tôt et d'adapter l'accompagnement.
Les premiers symptômes sont souvent discrets, mais révélateurs d'un trouble cognitif débutant :
Avec le temps, les troubles s'intensifient et compromettent l'autonomie :
Pour mieux comprendre la diversité des manifestations d'Alzheimer, on peut regrouper les symptômes selon trois dimensions :
Cognitifs
Comportementaux
Physiques
Ces symptômes sont la conséquence directe de troubles neurologiques progressifs qui altèrent les fonctions cérébrales essentielles.
La maladie d'Alzheimer évolue par étapes, de façon progressive, mais irréversible. Les chercheurs ont identifié sept stades, du fonctionnement normal à la dépendance totale.
Cette classification aide les familles, les aidants et les soignants à comprendre ce qui change au fil du temps, et à adapter l'accompagnement.
Tableau des stades d'évolution :
Chaque stade n'est pas forcément vécu de manière identique par tous les malades. L'évolution peut être plus ou moins rapide selon l'âge, l'état de santé général et l'environnement du patient. Mais cette classification reste un outil précieux pour anticiper les besoins et adapter l'environnement.
Le diagnostic de la maladie d'Alzheimer repose sur un ensemble d'observations cliniques et d'examens complémentaires. Il ne s'agit pas d'un simple test rapide, mais d'une démarche progressive qui combine écoute du patient, évaluation cognitive et analyses médicales. Un repérage précoce permet d'agir avant que la perte d'autonomie ne s'installe.
La première étape commence souvent chez le médecin traitant, alerté par des plaintes du patient ou de son entourage. Celui-ci peut orienter vers une consultation mémoire.
Les outils les plus utilisés :
Ces examens permettent de repérer un trouble cognitif léger ou un tableau plus avancé.
Pour confirmer le diagnostic et éliminer d'autres causes (AVC, tumeur…), des examens cliniques peuvent être prescrits :
Ces examens ne sont pas systématiques, mais sont proposés en fonction de l'âge, des antécédents et du tableau clinique.
De nombreuses recherches visent aujourd'hui à détecter Alzheimer avant l'apparition des premiers symptômes. Des tests cognitifs numériques, des biomarqueurs sanguins ou encore l'intelligence artificielle sont à l'étude pour permettre un diagnostic plus précoce, moins invasif, et mieux ciblé.
Ces outils, encore en développement, pourraient dans les prochaines années changer radicalement la prise en charge de la maladie.
À ce jour, aucun traitement ne permet de guérir la maladie d'Alzheimer. Cependant, des approches combinées permettent de ralentir l'évolution des symptômes, de préserver l'autonomie le plus longtemps possible et d'améliorer la qualité de vie des patients comme des aidants. Il s'agit d'un véritable parcours de soin pluridisciplinaire, médical, mais aussi humain.
Certains médicaments peuvent atténuer temporairement les troubles cognitifs ou comportementaux, notamment aux stades légers à modérés :
Ces traitements ne stoppent pas la maladie, mais peuvent aider à maintenir une certaine autonomie dans les premiers temps.
Indispensables à tout stade de la maladie, ces approches visent à stimuler, rassurer et préserver le lien social :
Ces interventions permettent de ralentir la perte de capacités et de maintenir un cadre de vie rassurant.
Chaque patient est unique. L'accompagnement doit être individualisé, ajusté à l'évolution des troubles, à l'environnement et au souhait de rester à domicile.
Un suivi coordonné peut inclure :
Vivre avec la maladie d'Alzheimer demande des ajustements constants dans la vie quotidienne, mais cela ne signifie pas renoncer à son autonomie ou à sa qualité de vie. Grâce à un accompagnement adapté et à des ressources accessibles, il est possible de maintenir des repères rassurants, de gérer les troubles progressivement, et de continuer à vivre chez soi en toute sécurité.
La gestion des symptômes passe souvent par des routines simples, des outils de stimulation cognitive, un environnement apaisant, mais aussi par un soutien psychologique régulier, tant pour la personne malade que pour ses proches.
Le rôle des proches aidants est central, d'où l'importance d'un véritable soutien aux aidants, pour prévenir l'épuisement et favoriser un climat de confiance.
Des dispositifs existent pour accompagner au mieux ce parcours : aides humaines, aménagement du domicile, services de téléassistance, groupes de parole, réseau de soutien, associations locales… Rejoindre une communauté de familles concernées permet aussi de rompre l'isolement et de partager des conseils concrets, dans une démarche solidaire et bienveillante.
La maladie d'Alzheimer suit un déclin progressif, lent, mais irréversible, marqué par une dégénérescence des neurones qui altère progressivement les fonctions mentales. Elle peut s'étendre sur plusieurs années, voire plus d'une décennie, selon l'âge du patient, son état de santé général, son environnement et la qualité de l'accompagnement.
Comprendre cette progression aide à mieux anticiper les besoins futurs et à préserver le plus longtemps possible la qualité de vie du patient… et de ses proches.
L'évolution de la maladie impacte peu à peu les fonctions cognitives et physiques :
À mesure que la maladie progresse, la personne devient dépendante pour les actes essentiels de la vie : manger, s'habiller, se déplacer, communiquer.
Ces symptômes évolutifs varient selon les individus, mais entraînent toujours une perte progressive d'autonomie.
Elle varie selon plusieurs facteurs : l'âge au moment du diagnostic, le stade de la maladie, l'état de santé général et le soutien apporté.
Les études indiquent par exemple qu'un diagnostic posé autour de 70 ans peut correspondre à une durée de vie de plus de 10 ans, contre 3 à 5 ans chez les patients diagnostiqués après 90 ans.
Chaque parcours est différent. Certains patients restent longtemps autonomes malgré les troubles. D'autres évoluent plus rapidement. Ce qui fait la différence : l'environnement, le soutien social et les outils mis en place.
C'est là que les solutions comme la téléassistance jouent un rôle-clé : elles permettent de rester chez soi en toute sécurité, de prévenir les accidents, de soulager les aidants, et d'offrir une présence humaine dans les moments difficiles.
Si l'on ne peut pas encore empêcher avec certitude l'apparition de la maladie d'Alzheimer, certains gestes et habitudes de vie peuvent retarder son développement, voire diminuer le risque.
La prévention commence souvent tôt, parfois bien avant les premiers signes. Elle repose sur une hygiène de vie globale, une bonne santé cardiovasculaire, et un cerveau stimulé tout au long de la vie.
De nombreuses études convergent : ce qui est bon pour le cœur est bon pour le cerveau. Prévenir Alzheimer passe donc par la prévention des pathologies associées.
Voici les recommandations les plus reconnues et répandues :
Au-delà du corps, c'est aussi le cerveau qu'il faut entretenir :
Ces efforts intellectuels renforcent ce que les chercheurs appellent la “réserve cognitive”, un facteur clé de protection face aux premiers signes d'Alzheimer.
Il n'est jamais trop tôt ni trop tard pour faire évoluer ses habitudes. Voici quelques actions simples :
Ces gestes du quotidien ne garantissent pas d'éviter la maladie, mais ils permettent souvent de retarder son apparition et d'en atténuer les effets.
La maladie d'Alzheimer est un enjeu de santé publique majeur en France comme à l'échelle mondiale. Le vieillissement de la population, l'allongement de l'espérance de vie et le manque de solutions curatives expliquent son impact croissant sur les individus, les familles et le système de santé.
Voici les données clés pour mieux comprendre l'ampleur du phénomène.
Ces chiffres soulignent l'urgence d'agir à tous les niveaux : prévention, dépistage, recherche, accompagnement… et sécurisation du quotidien.
C'est dans cette optique que Libr'Alerte propose des solutions concrètes de téléassistance, accessibles et humaines, pour protéger les personnes âgées ou fragilisées.
La perte d'autonomie liée à la maladie d'Alzheimer peut survenir progressivement, mais ses conséquences sont bien réelles : risques de chute, désorientation, isolement, malaises silencieux. Dans ce contexte, la téléassistance représente une réponse concrète, humaine et rassurante pour sécuriser les malades tout en soulageant leurs proches.
La maladie entraîne des situations à risque au quotidien, notamment :
Les personnes atteintes n'ont pas toujours la capacité d'utiliser un téléphone ou de formuler une demande claire. Un dispositif simple, automatique et réactif devient alors essentiel.
Pour les personnes vivant avec la maladie d'Alzheimer, un simple oubli ou une perte d'équilibre peut avoir des conséquences graves. Face à ces risques, il est essentiel de pouvoir compter sur des dispositifs discrets, fiables et adaptés à chaque niveau de dépendance.
Chez Libr'Alerte, nous avons conçu des solutions de téléassistance pensées pour les troubles cognitifs : détection automatique des chutes, accompagnement humain régulier, adaptation du domicile, ou encore outils pour préserver le lien social. L'objectif est toujours le même : protéger sans infantiliser, rassurer sans envahir.
Notre approche repose autant sur la technologie que sur la présence humaine, avec des équipes disponibles 24h/24 pour répondre aux alertes et transmettre les informations utiles aux proches ou aux secours. Grâce au crédit d'impôt de 50 %, ces dispositifs restent accessibles au plus grand nombre.
Face à une maladie encore incurable, la recherche scientifique constitue l'un des plus grands espoirs pour les patients, les familles et les soignants.
Chaque année, des progrès scientifiques et de nouvelles découvertes enrichissent la recherche sur la maladie, permettant de mieux comprendre Alzheimer, d'anticiper son apparition, de ralentir son évolution et d'améliorer le quotidien des personnes atteintes. Même si aucun traitement curatif n'existe à ce jour, les innovations se multiplient et redonnent de l'espoir.
Les laboratoires et centres de recherche du monde entier concentrent leurs efforts sur plusieurs fronts :
En 2023, certains anticorps monoclonaux ont montré des effets prometteurs pour ralentir le déclin cognitif chez des patients au stade précoce (ex : Lecanemab aux États-Unis, dorénavant autorisé en Europe).
En France, plusieurs acteurs privés et associatifs financent activement la recherche :
Ces initiatives contribuent non seulement à faire avancer la science, mais aussi à mieux accompagner les familles au quotidien.
Au-delà de la recherche clinique, les innovations technologiques permettent déjà d'améliorer le quotidien :
Chez Libr'Alerte, nous intégrons régulièrement ces innovations dans nos offres pour proposer des solutions modernes, efficaces et humaines, au service du bien vieillir à domicile.
Face à la maladie d'Alzheimer, il n'y a pas que les soignants ou les chercheurs qui peuvent agir. Chacun d'entre nous peut jouer un rôle, que ce soit pour mieux accompagner un proche, soutenir une association, ou tout simplement diffuser l'information.
S'informer, aider, témoigner, donner… chaque geste compte.
Être aidant d'un proche atteint d'Alzheimer est une charge physique, mentale et émotionnelle. Heureusement, il existe des dispositifs pour ne pas rester seul :
Nous accompagnons aussi les aidants, avec des solutions pensées pour soulager la charge mentale tout en respectant la liberté du proche aidé.
Il est possible de contribuer à l'avancée scientifique de plusieurs façons :
Un simple partage sur les réseaux sociaux peut aussi aider à briser les tabous et encourager d'autres familles à chercher du soutien.
Plus on connaît la maladie, mieux on peut la repérer, la prévenir et l'accompagner. Voici quelques actions concrètes :
La maladie d'Alzheimer touche plus d'un million de personnes en France. Derrière ce chiffre, ce sont des familles, des vies bouleversées, des proches inquiets, des malades en perte de repères. Pourtant, face à cette réalité, l'impuissance n'est pas une fatalité.
En comprenant mieux les causes, les symptômes, l'évolution et les possibilités de prévention, chacun peut jouer un rôle. Qu'il s'agisse d'un dépistage plus précoce, d'un accompagnement humain au quotidien ou de gestes simples pour préserver les capacités cognitives, toute action compte.
Et pour celles et ceux qui veulent continuer à vivre chez eux malgré la maladie, des solutions concrètes existent. Libr'Alerte s'engage aux côtés des malades, des aidants et des familles avec une gamme de téléassistances pensée pour sécuriser, accompagner et préserver le lien. Parce que bien vieillir, c'est aussi pouvoir choisir de rester chez soi, entouré, écouté et protégé.
Comprendre Alzheimer, c'est la première étape. Agir pour la vie, c'est la suivante.