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Les maladies courantes chez les personnes âgées : prévention et traitement

28/05/2025
9min
Actualité
Les maladies courantes chez les personnes âgées : prévention et traitement
Index

Quels sont les facteurs de risque des maladies du vieillissement ?

Les principales maladies chroniques des seniors

Les troubles cognitifs et neurodégénératifs fréquents chez les personnes âgées

Comment prévenir les maladies liées à l'âge ?

Solutions de téléassistance pour le maintien à domicile des seniors avec Libr’Alerte

Quand la pression artérielle s’envole, que l’arthrose freine les mouvements et que la mémoire vacille, la vie quotidienne d’une personne âgée se transforme : chaque trajet à la maison, chaque soin devient un défi. En France, la prévalence du diabète, du cancer et de l’ostéoporose augmente avec l’âge, exposant les seniors à un risque accru d’accident vasculaire cérébral ou de fracture. Entre fatigue, anxiété et dépression, il est essentiel de repenser l’environnement, de choisir le bon traitement, d’activer la prévention et de mobiliser une mutuelle ou une assurance complémentaire pour alléger la charge financière et humaine.

Dans cet article, Libr’Alerte vous guide pour identifier les signes, comprendre les pathologies les plus fréquentes et découvrir des solutions concrètes pour maintenir la meilleure santé possible de vos proches âgés.

Quels sont les facteurs de risque des maladies du vieillissement ?

Les maladies liées à l’âge trouvent généralement leur origine dans un ensemble de facteurs de risque qui, combinés, fragilisent la santé des seniors. Parmi les plus courants, l’hypertension artérielle, le diabète de type 2 et l’obésité constituent un trio redoutable, habituellement lié à une mauvaise alimentation et à la sédentarité. Le tabagisme et la consommation régulière d’alcool augmentent également les risques, en particulier sur le plan cardiovasculaire et hépatique.

À cela s’ajoutent les antécédents familiaux, qui peuvent prédisposer certains individus à développer des pathologies chroniques plus tôt. Le stress chronique, trop souvent banalisé, joue aussi un rôle clé dans l’affaiblissement du système immunitaire et peut favoriser l’apparition de troubles psychiques comme l’anxiété ou la dépression chez les personnes âgées.

Enfin, l’âge de la population lui-même reste un facteur déterminant, car le vieillissement naturel rend l’organisme plus vulnérable aux affections longues et dégénératives.

Les principales maladies chroniques des seniors

Avec l’âge, certaines pathologies deviennent plus fréquentes. Mieux les connaître permet d’agir plus tôt, d’éviter les complications et de préserver la qualité de vie, surtout en cas de fragilité accrue liée à l’âge ou à des comorbidités.

Diabète personne agée

Diabète de type 2

Le diabète de type 2 est une maladie chronique où le sucre s’accumule dans le sang à cause d’une résistance du corps à l’insuline. Agissant mal ou étant en quantité insuffisante, celle-ci ne contrôle plus la quantité de glucose présente dans le sang.

Cette forme de diabète apparaît en général à partir de 40 ans, même si l’âge moyen de diagnostic est de 65 ans. Elle touche un homme âgé de 70 à 85 ans sur cinq et une femme âgée entre 75 et 85 ans sur sept.

Cette maladie liée à l’âge se développe lentement, souvent à cause du surpoids, de la sédentarité ou de l’hérédité. Parmi ses symptômes : une fatigue persistante, une soif intense, des urines fréquentes ou une perte de poids inexpliquée. Face à ces signaux, il convient de consulter un médecin généraliste, qui vous orientera vers un diabétologue ou un endocrinologue. Celui-ci posera un diagnostic à partir d’un test sanguin (glycémie à jeun).

Le diabète de type 2, s’il n’est pas bien pris en charge, peut causer de graves complications sur la santé, telles que des lésions rénales, des accidents vasculaires cérébraux, une cécité ou même la mort. Pour s’en prémunir, une alimentation équilibrée et une activité physique régulière sont indispensables. 

Si la maladie s’installe, un suivi médical permet de bien contrôler la maladie grâce à un régime alimentaire adéquat et un traitement médicamenteux, voire l’injection d’insuline dans les cas les plus avancés.

Hypertension artérielle

Fréquente après 60 ans, l’hypertension fatigue le cœur et abîme les vaisseaux à cause d’une pression du sang trop élevée dans les artères. Souvent silencieuse, elle peut évoluer sans symptômes et impliquer un sérieux danger pour le cœur et les reins. L’hypertension artérielle peut, en effet, entraîner un AVC (Accident Vasculaire Cérébrale), un infarctus ou encore une insuffisance cardiaque, d’où l’importance d’un suivi médical régulier.

Afin de limiter les risques de cette maladie, surtout en cas de prédisposition génétique, il est important de :

  • Réduire le sel de son régime alimentaire ;
  • Maintenir un poids stable en fonction de son IMC (Indice de Masse Corporelle) ;
  • Bouger au quotidien
  • Éviter le tabac.

Lorsque le diagnostic de l’hypertension artérielle tombe, il est primordial de poursuivre son traitement même si l’on se sent bien.

Arthrose

Cette usure du cartilage, qui touche surtout les genoux, les hanches, les mains et la colonne, se manifeste par des douleurs mécaniques qui peuvent évoluer en douleur chronique si la maladie n’est pas prise en charge précocement. C’est en fait l’excès de pression sur les articulations qui favorise le développement de l'arthrose.

Pour prévenir et ralentir son évolution, il est essentiel de limiter les contraintes mécaniques, la surcharge pondérale et le port fréquent de charges lourdes. Il convient également d’éviter les activités physiques trop intenses ou la pratique mal contrôlée de certains sports, tout en restant actif. Et pour cause, l’inactivité affaiblit les muscles qui soutiennent les articulations, ce qui aggrave les douleurs et augmente le risque de chutes, notamment chez les personnes âgées déjà fragilisées.

Si aucun traitement ne guérit l’arthrose aujourd’hui, des solutions existent pour en atténuer les effets : kinésithérapie, exercices doux, aides techniques (canne, semelles), remèdes de grands-mères et traitements antalgiques si nécessaire.

Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)

Dégénérescence maculaire senior

La DMLA est la première cause de malvoyance chez les personnes âgées de plus de 65 ans. Cette maladie chronique de la rétine altère progressivement la vision centrale, rendant la lecture, l’écriture ou la reconnaissance des visages de plus en plus difficiles. Si la forme sèche évolue lentement, la forme humide peut entraîner une perte de vision rapide. Un dépistage régulier chez l’ophtalmologue et des traitements adaptés permettent de ralentir l’évolution et de préserver une certaine autonomie visuelle.

Maladies cardiovasculaires

Il s’agit de troubles touchant le cœur et les vaisseaux sanguins, comme l’infarctus ou l’AVC, principales urgences cardiaques chez les seniors. Une hygiène de vie saine est essentielle pour prévenir les maladies cardiovasculaires :

  • Adopter une alimentation équilibrée ;
  • Pratiquer une activité physique régulière - au moins 30 minutes par jour, même sous forme de marche ;
  • Arrêter le tabac et limiter l’alcool ;
  • Surveiller sa tension, sa glycémie et son cholestérol ;
  • Gérer le stress : relaxation, sommeil de qualité et équilibre de vie.

En cas de symptômes (douleur thoracique, essoufflement, perte de connaissance), une intervention médicale rapide reste déterminante pour éviter les séquelles irréversibles.

Les troubles cognitifs et neurodégénératifs fréquents chez les personnes âgées

Avec l’avancée en âge, certaines fonctions cérébrales peuvent décliner, donnant lieu à des troubles cognitifs comme des difficultés d’attention, de raisonnement ou de mémorisation. Il devient alors important d’entretenir sa mémoire, afin de ralentir l’apparition de troubles neurologiques en stimulant sans cesse son cerveau. Cela passe par des jeux de logique, de la lecture, des activités sociales ou encore l’apprentissage régulier.

Une bonne hygiène de vie (alimentation équilibrée, activité physique, sommeil) joue aussi un rôle protecteur contre les maladies neurodégénératives, notamment lorsqu’elle est intégrée dans une approche gériatrique globale, tenant compte de l’ensemble des dimensions médicales, sociales et psychologiques du patient âgé.

Alzheimer et autres démences

La maladie d'Alzheimer, la forme la plus fréquente de démence sénile, débute souvent par une perte de mémoire progressive, qui peut passer inaperçue avant d’évoluer vers des troubles du langage, de l’orientation ou de la reconnaissance. Le dépistage précoce repose sur des tests cognitifs simples, complétés si besoin par des examens d’imagerie cérébrale.

Alzheimer est pris en charge par une combinaison de traitements médicamenteux, de stimulations cognitives, d’un suivi médical et d'un accompagnement social adapté à chaque stade. L’objectif est de ralentir l’évolution des symptômes, de maintenir l’autonomie le plus longtemps possible et de soutenir les aidants.

Parkinson et troubles moteurs

La maladie de Parkinson ne se limite pas aux tremblements, mais provoque aussi une raideur musculaire, une lenteur des mouvements, parfois des troubles de l’humeur ou du sommeil, et une difficulté de mouvement qui complique les tâches les plus simples du quotidien. Le traitement associe médicaments dopaminergiques, séances de kinésithérapie, soutien psychologique et parfois une thérapie non médicamenteuse, comme la stimulation cognitive ou l’orthophonie, pour limiter les effets secondaires et maintenir la qualité de vie.

Démence à corps de Lewy

Moins connue, cette forme de démence alterne périodes de confusion et moments de lucidité. Elle s’accompagne souvent d’hallucinations visuelles et de troubles moteurs proches de ceux de Parkinson. Sa prise en charge repose sur une approche personnalisée, combinant médicaments, suivi médical et soutien familial.

Sclérose en plaques

La sclérose en plaques (SEP) est une maladie auto-immune chronique qui touche le système nerveux central. Elle se manifeste généralement entre 20 et 40 ans, mais certaines formes évolutives peuvent affecter les seniors. La SEP provoque des troubles moteurs, sensitifs ou cognitifs qui varient d’un patient à l’autre, avec des phases de poussées et de rémissions. Un suivi médical régulier et des traitements de fond permettent de limiter l’évolution des symptômes et de préserver l’autonomie.

Maladie de Charcot

Également connue sous le nom de sclérose latérale amyotrophique (SLA), la maladie de Charcot entraîne une paralysie progressive des muscles, tout en épargnant les fonctions intellectuelles. Rare, mais grave, elle touche majoritairement les personnes après 50 ans. Face à la perte progressive de mobilité et de la capacité respiratoire, l’accompagnement médical, paramédical et social, ainsi que les programmes de réhabilitation fonctionnelle, jouent un rôle central pour préserver l’autonomie et améliorer le confort du quotidien.

Maladie de Huntington

La maladie de Huntington est une affection génétique rare qui se caractérise par une dégénérescence progressive du cerveau. Les premiers symptômes incluent des troubles de l’humeur, des mouvements involontaires et des difficultés cognitives. Même si elle apparaît souvent avant 60 ans, les seniors peuvent être concernés par des formes tardives. Il n’existe pas encore de traitement curatif, mais une prise en charge multidisciplinaire peut aider à soulager les symptômes. Dans les stades avancés, les soins palliatifs permettent d’accompagner la personne et ses proches en assurant confort et dignité.

Comment prévenir les maladies liées à l'âge ?

Pour prévenir les maladies liées à l’âge, la prévention passe avant tout par un mode de vie équilibré, qui associe une alimentation variée et riche en nutriments essentiels à une activité physique régulière, même douce. En adaptant son régime alimentaire, en limitant les sucres rapides, les graisses saturées et en favorisant les fibres, les fruits et légumes, on lutte efficacement contre de nombreux facteurs de risque cardiovasculaires et métaboliques.

Parallèlement, veiller à sa santé mentale, par des temps de relaxation, des activités stimulantes et des échanges avec ses proches, réduit l’impact de l’isolement social et préserve l’équilibre émotionnel. Le soutien social et l’interaction sociale, soutenus par des activités récréatives et des ressources communautaires, contribuent à rompre la solitude et à stimuler le moral. 

De plus, instaurer des routines de sommeil et d’hydratation contribue à renforcer les défenses de l’organisme, garantissant ainsi une meilleure qualité de vie à long terme.

Enfin, assurer un environnement adapté et faciliter l’accès aux soins, tout en pratiquant un exercice régulier, permet de mettre en place une prévention globale et personnalisée.

Bracelet détecteur de chute Libr'alerte

Solutions de téléassistance pour le maintien à domicile des seniors avec Libr’Alerte

Pour sécuriser le quotidien des personnes âgées à domicile et les accompagner face aux principales maladies de vieillesse, Libr’Alerte propose deux offres complémentaires :

Téléassistance Adapt+ : une solution de téléassistance enrichie par un diagnostic personnalisé réalisé par un ergothérapeute, pour adapter le logement aux besoins liés à l’âge. Elle inclut :

  • Un bouton d’appel relié à une centrale disponible 24h/24 et 7j/7  ou un bracelet de détection automatique des chutes ;
  • Une mise en relation avec un professionnel de santé, Ergothérapeute, qui réalisera un diagnostic initial.
  • Chaque année, un bilan sera réalisé entre vous et l’ergothérapeute afin de réévaluer les besoins.

Téléassistance Proxi+ : une offre intergénérationnelle, avec la visite d’un étudiant de confiance pour de petits services à domicile (aide administrative, informatique, présence bienveillante). Un soutien utile pour le senior comme pour ses proches aidants.

Toutes les offres Libr’Alerte sont éligibles au crédit d’impôt de 50%, sans engagement de durée, et s’appuient sur une centrale d’écoute basée en France, à l’écoute 24h/24 et 7j/7.

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