Qu’est-ce qu’un aidant familial ?
Peut-on être rémunéré pour s’occuper de ses parents âgés ? Les aides financières pour accompagner un parent à domicile
Comment devenir aidant salarié ? 5 démarches à effectuer
Une solution complémentaire pour soulager les aidants : la téléassistance
"Je m'occupe de ma mère à temps plein, mais qui s'occupe de mes factures ?" Cette question, des millions d'aidants familiaux se la posent chaque jour en France. Alors que la perte d'autonomie touche un nombre croissant de personnes âgées, les proches qui les soutiennent au quotidien font face à une situation financière souvent précaire.
Pourtant, les dispositifs existent : de l'Allocation Personnalisée d'Autonomie (APA) à la Prestation de Compensation du Handicap (PCH), en passant par le statut de particulier employeur via le CESU, plusieurs voies permettent de percevoir une rémunération pour l'aide apportée. Entre démarches administratives, conditions de ressources et montants variables selon les départements, comment s'y retrouver ? Quels sont vos droits en tant qu'aidant familial ? Comment bénéficier d'un salaire tout en respectant les obligations légales et fiscales ?
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Un aidant familial est une personne non-professionnelle qui soutient au quotidien un proche en situation de dépendance, en raison de l’âge, d’un handicap ou d’une maladie chronique. Il assure des gestes plus ou moins simples comme la préparation des repas, l’aide à la toilette ou la gestion administrative. Souvent invisible, l’aidant familial joue pourtant un rôle essentiel dans le maintien à domicile et le bien-être de son proche.
Pour être reconnu comme aidant familial, il faut dispenser une aide régulière et significative à un proche en perte d’autonomie, c’est-à-dire en situation de dépendance. De ce statut, sont exclus les professionnels de santé rémunérés par ailleurs (sauf exception).
Tout membre de la famille, un conjoint, un enfant, un frère ou une sœur, mais aussi un voisin ou un ami proche, peut devenir aidant, à condition d’être impliqué dans l’accompagnement quotidien.
S’occuper d’un parent âgé demande du temps, de l’énergie, parfois au détriment de sa propre vie professionnelle ou personnelle. C’est pourquoi, il existe plusieurs aides financières du Service Public pour soutenir les aidants familiaux dans cette mission précieuse. Selon la situation de la personne dépendante et le lien de parenté, certaines prestations sociales peuvent permettre une compensation financière partielle ou une rémunération minimum.
Le dispositif CESU permet à un parent âgé d’embaucher un membre de sa famille comme salarié à domicile via le statut de particulier employeur. Il implique la mise en place d’un contrat de travail et l’application des droits du salarié : salaire, congés payés, cotisations sociales, protection sociale, etc.
L’APA est destinée aux personnes âgées de 60 ans ou plus, en perte d’autonomie. Elle peut financer en partie les dépenses liées au maintien à domicile et permet de rémunérer un aidant familial si celui-ci devient salarié sous contrat, hors conjoint ou partenaire de PACS, sauf exception. Le montant varie selon les ressources et le niveau de dépendance.
Bon à savoir : la perte d’autonomie est évaluée par le GIR (Groupe Iso-Ressources), une grille allant du niveau 1 au niveau 4.
Si votre parent est reconnu en situation de handicap, il peut bénéficier de la PCH. Cette aide permet de verser un dédommagement à un aidant familial, y compris un membre de la famille vivant sous le même toit. Le montant dépend du nombre d’heures d’aide apportée et est exonéré d’impôts.
Droit inscrit dans le Code du travail, le congé de proche aidant permet de suspendre temporairement son activité, sans rupture du contrat avec l’employeur, pour s’occuper d’un parent dépendant. Durant ce congé, l’Assurance Maladie procède au versement de l’AJPA, une indemnité de 64,52 euros par jour et 32,27 euros par demi-journée (montants de 2025), dans la limite de 66 jours sur l’ensemble de la carrière.
Bon à savoir : depuis le 1er janvier 2025, si vous avez atteint la limite des 66 jours d’AJPA pour un proche, vous pourrez en bénéficier de nouveau, pour un maximum de 66 jours, si vous accompagnez une autre personne en situation de dépendance.
Dans ce cadre, chaque employeur est tenu d’aménager les horaires des aidants familiaux dans la mesure du possible, en instaurant, par exemple, un temps partiel pour aidant. Certaines entreprises nomment un référent aidant pour accompagner les salariés concernés.
En plus des allocations principales comme l’AJPA ou la PCH, d’autres dispositifs peuvent alléger le coût de l’aide à un proche âgé. Ils ne sont pas toujours automatiques, et il convient de solliciter les bons interlocuteurs :
Pour être rémunéré en tant qu’aidant familial, 5 étapes sont nécessaires :
Avant toute démarche, renseignez-vous auprès des bons organismes pour obtenir des conseils personnalisés et connaître les aides disponibles :
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