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Comprendre l'ostéoporose : causes, symptômes, traitements et prévention

08/08/2025
12min
Actualité
Comprendre l'ostéoporose : causes, symptômes, traitements et prévention
Index

Qu'est-ce que l'ostéoporose ?

Quels sont les symptômes et comment établir le diagnostic ?

Comment diagnostiquer l'ostéoporose ?

D'où vient l'ostéoporose ? Causes et facteurs de risque

Quelles sont les complications possibles de l'ostéoporose ?

Prévenir l'ostéoporose à tous les âges

Quels traitements contre l'ostéoporose ?

L'ostéoporose chez l'homme et chez la femme : quelles différences ?

Journée mondiale de l'ostéoporose : sensibiliser pour mieux prévenir

Vivre en sécurité avec l'ostéoporose grâce à la téléassistance

Rester debout, malgré tout

Questions fréquentes sur l'ostéoporose

Une simple chute… et c'est la fracture. Col du fémur, poignet, vertèbre : des os qui cèdent sans prévenir. Derrière ce scénario trop fréquent chez les seniors, se cache souvent une maladie invisible, mais bien réelle : l'ostéoporose. Cette affection osseuse chronique, marquée par une diminution de la densité minérale et un affaiblissement du tissu osseux, touche majoritairement les femmes après la ménopause, mais aussi de nombreux hommes. Le squelette perd de sa solidité, les fractures se multiplient, et avec elles, le risque de perte d'autonomie.

Comment repérer les premiers signes ? Quels sont les facteurs de risque les plus importants ? Faut-il modifier son alimentation, son activité physique, son hygiène de vie ? Et surtout, existe-t-il des traitements efficaces, entre médicaments, apport en calcium, vitamine D et bisphosphonates ?

Dans cet article, nous faisons le point sur les causes, les symptômes et les moyens concrets de prévenir cette maladie silencieuse. Car face à l'ostéoporose, l'information est votre meilleure alliée.

Qu'est-ce que l'ostéoporose ?

L'ostéoporose est une maladie du squelette. Elle se caractérise par une diminution de la masse osseuse et une altération de la microarchitecture des os, ce qui augmente fortement le risque de fractures. Elle progresse souvent sans douleur ni symptôme, jusqu'à ce qu'un événement banal, une chute ou un faux mouvement, révèle la fragilité osseuse.

La structure de l'os devient poreuse, moins résistante, comme une charpente rongée de l'intérieur. Ce phénomène est lié au déséquilibre entre la destruction et la reconstruction naturelles du tissu osseux, qui s'accélère avec l'âge.

Ostéoporose primitive et secondaire

On distingue deux formes principales d'ostéoporose :

  • L'ostéoporose primitive, la plus fréquente, est liée au vieillissement ou à carence en hormone œstrogénique (notamment après la ménopause chez la femme).
  • L'ostéoporose secondaire résulte d'une maladie (hyperthyroïdie, maladies inflammatoires chroniques…) ou d'un traitement médicamenteux prolongé, comme les corticoïdes.

Ces deux formes nécessitent des prises en charge spécifiques.

Ostéoporose primitive vs secondaire
Critères Ostéoporose primitive Ostéoporose secondaire
Causes Vieillissement naturel, carence hormonale (notamment œstrogènes) Maladies chroniques (rhumatismes, thyroïde…), traitements (corticoïdes)
Population touchée Femmes après la ménopause, seniors des deux sexes Adultes jeunes ou âgés, selon la maladie ou le traitement associé
Mécanismes Déséquilibre progressif du remodelage osseux avec l'âge Fragilisation rapide due à une cause externe identifiable
Prise en charge Prévention, hygiène de vie, traitements classiques (bisphosphonates…) Traitement de la cause sous-jacente + traitement osseux spécifique

Comment se construit et évolue le capital osseux ?

Le capital osseux se constitue dès l'enfance à travers un processus lent et progressif, pour atteindre son maximum vers 20-25 ans. Il est ensuite progressivement érodé avec l'âge. Certains facteurs peuvent freiner ou accélérer cette perte : alimentation, activité physique, exposition au soleil, ou encore facteurs hormonaux.

Mieux comprendre cette évolution permet de repérer les périodes critiques (puberté, ménopause, vieillissement) et d'agir de façon préventive.

Quels sont les symptômes et comment établir le diagnostic ?

Dans la majorité des cas, l'ostéoporose évolue sans symptôme visible pendant de longues années. Ce silence est trompeur, car la maladie est souvent découverte à un stade avancé, après une fracture survenue lors d'un geste anodin.

Les signes peuvent passer inaperçus ou être confondus avec d'autres troubles liés à l'âge. Pourtant, certains symptômes doivent alerter :

  • Fractures survenant après un choc léger ou sans cause apparente (poignet, col du fémur, vertèbres)
  • Douleurs osseuses ou dorsales chroniques
  • Perte de taille progressive (généralement supérieure à 3 cm)
  • Posture voûtée (cyphose dorsale, épaules affaissées)
  • Réduction progressive de la mobilité et de l'équilibre

Ces manifestations traduisent une fragilité osseuse déjà installée, parfois depuis plusieurs années. Dans de nombreux cas, une simple douleur dorsale persistante peut en réalité révéler une fracture vertébrale passée inaperçue, signe typique d'une ostéoporose évoluée.

Comment diagnostiquer l'ostéoporose ?

Le diagnostic repose principalement sur une ostéodensitométrie (ou densitométrie osseuse), un examen médical indolore qui mesure la densité minérale osseuse (DMO). Le résultat est exprimé sous forme de T-score, une valeur qui indique l'écart entre la densité osseuse du patient et celle d'un adulte jeune en bonne santé.

Voici comment interpréter le T-score :

Interprétation du T-score
T-score Interprétation
Supérieur à -1 Densité osseuse normale
Entre -1 et -2,5 Ostéopénie (démminéralisation modérée)
Inférieur à -2,5 Ostéoporose confirmée
Inférieur à -2,5 avec fracture Ostéoporose sévère

En complément, des outils comme le score FRAX permettent d'évaluer le risque de fracture dans les 10 ans en combinant plusieurs facteurs cliniques : âge, sexe, poids, antécédents de fracture, consommation de tabac ou d'alcool, etc.

D'où vient l'ostéoporose ? Causes et facteurs de risque

L'ostéoporose résulte souvent d'un ensemble de causes. Certaines sont inévitables, d'autres peuvent être évitées ou corrigées. Mieux les connaître permet d'agir en prévention dès les premiers signes de fragilité osseuse.

Facteurs de risque non modifiables

Certains facteurs échappent à notre contrôle, mais doivent alerter sur la nécessité d'un suivi :

  • L'âge avancé (notamment après 65 ans)
  • Le sexe féminin (en particulier après la ménopause)
  • Des antécédents familiaux de fracture ostéoporotique
  • Une ménopause précoce (avant 45 ans)
  • Une morphologie fine ou un faible poids corporel
  • L'origine ethnique (les populations caucasiennes et asiatiques sont plus à risque)

Facteurs de risque modifiables

D'autres facteurs sont liés au mode de vie ou à l'environnement. Agir sur ces éléments peut significativement réduire le risque :

  • Alimentation pauvre en calcium ou vitamine D
  • Manque d'activité physique (sédentarité prolongée)
  • Consommation excessive d'alcool
  • Tabagisme actif
  • Carence hormonale non prise en charge
  • Troubles du comportement alimentaire
  • Carence solaire (exposition insuffisante au soleil)

Tableau récapitulatif des facteurs modifiables et non modifiables

Tableau récapitulatif des facteurs modifiables et non modifiables
Facteurs non modifiables Facteurs modifiables
Âge, sexe féminin Carences nutritionnelles (calcium, vitamine D)
Antécédents familiaux de fracture Inactivité physique
Ménopause précoce Tabac, alcool
Morphologie fine Traitements médicamenteux à long terme (ex. corticoïdes)
Origine ethnique (caucasienne, asiatique) Faible exposition au soleil

Pathologies et traitements associés

Certaines maladies chroniques ou traitements lourds peuvent provoquer une ostéoporose dite « secondaire » :

  • Maladies endocriniennes : hyperthyroïdie, diabète de type 1
  • Maladies inflammatoires : polyarthrite rhumatoïde, lupus
  • Maladies digestives : maladie cœliaque, MICI
  • Cancer et traitements anticancéreux (hormonothérapie, chimiothérapie)
  • Corticothérapie prolongée
  • Traitements anti-hormones, notamment ceux prescrits dans le cadre de cancers du sein ou de la prostate

Dans ces cas, la perte osseuse est généralement rapide et nécessite une prise en charge ciblée.

Quelles sont les complications possibles de l'ostéoporose ?

L'ostéoporose n'est pas une simple fragilité osseuse : c'est une maladie qui peut provoquer des fractures graves et répétées, aux conséquences lourdes sur la qualité de vie.

Fractures fréquentes

Certaines zones du corps sont particulièrement vulnérables :

  • Col du fémur (ou hanche) : fracture souvent liée à une chute, entraînant hospitalisation, chirurgie, perte d'autonomie
  • Vertèbres : tassements douloureux, parfois multiples, provoquant une diminution de taille et une posture voûtée
  • Poignet : fracture survenant fréquemment lors d'un choc mineur (chute sur la main)

Conséquences physiques et fonctionnelles

  • Perte de mobilité et de souplesse
  • Douleurs chroniques invalidantes
  • Risque accru de nouvelles chutes
  • Difficulté à se mouvoir, à s'habiller, à effectuer les gestes du quotidien

Répercussions psychologiques et sociales

Ces complications peuvent conduire à une spirale négative : moins de mouvements par peur de tomber, fonte musculaire, aggravation du risque osseux. Il est donc crucial d'agir en prévention dès les premiers signes de fragilité, avant que ne s'installe une détérioration de la microarchitecture du tissu osseux qui rend les fractures plus fréquentes et plus graves.

Prévenir l'ostéoporose à tous les âges

L'ostéoporose n'est pas une fatalité. Il est possible d'en réduire les risques tout au long de la vie, en adoptant de bonnes habitudes dès l'enfance et en renforçant la prévention à mesure que les années passent.

Construire un bon capital osseux

La densité osseuse atteint son maximum autour de 25 ans. Pour que ce capital soit optimal, il est essentiel de miser sur :

  • Une alimentation riche en calcium (produits laitiers, légumes verts, amandes…)
  • Une exposition régulière au soleil pour stimuler la production de vitamine D
  • Une activité physique régulière, en particulier les sports portés (marche, danse, gymnastique douce)

Ces bonnes pratiques permettent de constituer une ossature solide, plus résistante au vieillissement.

Préserver sa masse osseuse après 50 ans

Avec l'âge, la masse osseuse diminue naturellement, surtout chez les femmes après la ménopause. Il est alors recommandé de :

  • Continuer à pratiquer une activité physique adaptée pour stimuler le remodelage osseux
  • Maintenir une alimentation équilibrée, en privilégiant les apports en calcium, vitamine D et protéines, avec si besoin une supplémentation en calcium sur avis médical
  • Éviter le tabac et limiter la consommation d'alcool, qui nuisent à la solidité du squelette
  • Surveiller son poids, car une maigreur excessive augmente le risque de fracture
  • Réaliser des bilans de densité osseuse si des facteurs de risque sont présents

Une prise en charge précoce et adaptée permet ainsi de ralentir la perte osseuse et de réduire de façon importante le risque de fractures liées à l'ostéoporose.

Adapter son environnement pour prévenir les chutes

Un accident domestique est souvent le déclencheur d'une fracture. Pour limiter ce risque :

  • Sécuriser les pièces de vie (tapis antidérapants, éclairage suffisant, barres d'appui)
  • Éviter les obstacles au sol (fils électriques, petits meubles, animaux de compagnie)
  • Préférer des chaussures fermées avec semelle antidérapante
  • Aménager la salle de bain avec des équipements adaptés (siège de douche, barres d'appui, sol non glissant)

Les trois niveaux de prévention

Type de prévention
Type de prévention Objectif Public concerné
Primaire Retarder ou éviter l'apparition de la maladie Carences nutritionnelles (calcium, vitamine D)
Secondaire Dépister et traiter à temps une fragilité osseuse Enfants, adolescents, adultes en bonne santé
Tertiaire Éviter les rechutes et complications après une fracture Personnes déjà diagnostiquées ostéoporotiques

Quels traitements contre l'ostéoporose ?

Le traitement de l'ostéoporose repose sur une double approche : renforcer la densité osseuse et prévenir les fractures. Il combine des mesures non médicamenteuses à des traitements spécifiques adaptés au profil du patient.

Traitements non médicamenteux

Elle constitue la base du traitement, que la maladie soit débutante ou déjà avancée :

  • Activité physique régulière : marche, renforcement musculaire doux, gymnastique adaptée pour stimuler l'os
  • Alimentation équilibrée : riche en calcium (laitages, légumes verts, eau minéralisée) et vitamine D (poissons gras, œufs, soleil)
  • Remèdes de grand-mère : plantes, tisanes, bouillons d'os, huiles essentielles...
  • Arrêt du tabac et réduction de la consommation d'alcool
  • Prévention active des chutes : adaptation du logement, aides techniques à la marche, rééducation de l'équilibre

Ces mesures permettent de freiner l'évolution de la maladie et d'améliorer l'autonomie.

Traitements médicamenteux

Lorsque l'ostéoporose est confirmée (T-score ≤ -2,5) ou en présence de fractures, des traitements spécifiques peuvent être prescrits. Leur objectif est de réduire le risque de fracture et de renforcer la solidité osseuse.

Traitements médicamenteux
Type de traitement Mécanisme d'action Exemples Remarques
Anti-résorbeurs osseux Freinent la résorption osseuse Bisphosphonates (dont l'acide zolédronique), dénosumab Traitements les plus utilisés ; surveillance rénale ou du calcium parfois requise
Anabolisants osseux Stimulent la formation de nouvel os Tériparatide Réservé aux formes sévères ; durée de traitement limitée
Traitements hormonaux Comblent la carence en œstrogènes (chez la femme) THS (traitement hormonal substitutif) Indiqué sous conditions strictes après la ménopause)
Supplémentations Apportent calcium et vitamine D manquants Compléments alimentairess Recommandés chez de nombreux patients

Le choix du traitement dépend de plusieurs critères : âge, sexe, antécédents médicaux, résultats de la densitométrie, risques associés.

L'ostéoporose chez l'homme et chez la femme : quelles différences ?

Bien que l'ostéoporose soit souvent associée aux femmes, les hommes ne sont pas épargnés. Ils représentent environ 20 à 30 % des cas, mais leur maladie est souvent diagnostiquée plus tardivement, parfois après une première fracture.

Ostéoporose chez la femme

  • Survient fréquemment chez la femme ménopausée, en lien avec la chute des œstrogènes.
  • Évolution généralement plus progressive, mais plus fréquente.
  • Le dépistage est mieux intégré dans le parcours de soins.

Ostéoporose chez l'homme

  • Survient en moyenne 10 à 15 ans plus tard que chez la femme.
  • Majoritairement liée à une cause secondaire (hypogonadisme, tabagisme, alcool, corticoïdes).
  • Risque de complications plus élevé en cas de fracture du col du fémur.

Comparatif homme / femme

Comparatif homme / femme
Critères Femme Homme
Apparition Post-ménopause (50–60 ans) Plus tardive (après 65–70 ans)
Cause principale Carence hormonale (œstrogènes) Souvent cause secondaire (traitement ou pathologie)
Fréquence Environ 1 femme sur 3 après 50 ans Environ 1 homme sur 5 après 65 ans
Diagnostic Dépistage plus systématique Diagnostic plus tardif
Gravité des fractures Tassements vertébraux fréquents Fractures du col du fémur plus graves

À noter : Si les femmes restent les plus touchées, les hommes doivent aussi être intégrés aux campagnes de dépistage, notamment en cas de facteurs de risque identifiés.

Journée mondiale de l'ostéoporose : sensibiliser pour mieux prévenir

Chaque année, le 20 octobre, la Journée mondiale de l'ostéoporose constitue un temps fort de sensibilisation à cette maladie silencieuse, qui touche des millions de personnes à travers le monde.

Cette journée vise à :

  • Informer le grand public sur les risques liés à la perte de masse osseuse.
  • Encourager le dépistage précoce, en particulier chez les personnes de plus de 50 ans ou présentant des facteurs de risque.
  • Promouvoir les gestes simples de prévention : activité physique, alimentation adaptée, hygiène de vie.
  • Mobiliser les professionnels de santé autour d'un accompagnement plus systématique.

À cette occasion, des actions concrètes sont organisées : conférences, dépistages gratuits, publications de guides pratiques, campagnes de communication sur les réseaux sociaux.

C'est également un moment propice pour échanger avec son médecin traitant et évaluer son risque de fracture à l'aide d'outils comme le score FRAX.

Vivre en sécurité avec l'ostéoporose grâce à la téléassistance

Quand les os sont fragiles, une simple chute peut tout bouleverser. Pour les personnes atteintes d'ostéoporose, le risque de rester au sol sans pouvoir appeler à l'aide est bien réel. Dans ce contexte, la détection automatique des chutes devient un enjeu vital.

Nous proposons une solution particulièrement adaptée : la Téléassistance Chute Prestige. Ce dispositif fonctionne sans médaillon ni bracelet à porter, grâce à des capteurs muraux intelligents installés dans les pièces de vie. En cas de chute, une alerte est transmise automatiquement, même si la personne est inconsciente ou incapable de bouger. Une lumière s'allume la nuit pour éviter les déplacements à l'aveugle, souvent à l'origine des accidents.

Cette approche permet de concilier sécurité maximale et confort de vie, sans gestes à accomplir ni équipements contraignants. C'est une réponse concrète aux besoins des personnes fragilisées par l'ostéoporose, qui souhaitent continuer à vivre chez elles en toute confiance, tout en rassurant leurs proches.

Rester debout, malgré tout

L'ostéoporose affaiblit les os, mais elle ne doit pas affaiblir la vie. En comprenant mieux cette maladie, en identifiant ses causes, ses signes et ses conséquences, chacun peut agir plus tôt et limiter les risques. Une alimentation adaptée, du mouvement, un environnement sécurisé : autant d'actions simples pour rester autonome le plus longtemps possible.

Et lorsque la fragilité s'installe, des solutions existent pour continuer à vivre sereinement, comme la téléassistance par détection automatique de chute proposée par Libr'Alerte. 

Parce que la liberté de vie ne devrait jamais être compromise par la peur de tomber.

Questions fréquentes sur l'ostéoporose

À quel âge faut-il commencer à se faire dépister pour l'ostéoporose ?

Le dépistage est généralement recommandé à partir de 65 ans chez les femmes et 70 ans chez les hommes. Mais en présence de facteurs de risque (fracture après 50 ans, ménopause précoce, prise prolongée de corticoïdes…), une ostéodensitométrie peut être utile bien plus tôt.

Peut-on avoir de l'ostéoporose sans jamais se casser un os ?

Oui. L'ostéoporose évolue souvent sans douleur ni fracture visible pendant des années. C'est pourquoi on parle de « maladie silencieuse ». Sans dépistage, elle peut rester longtemps ignorée jusqu'à ce qu'un accident survienne.

Quels sont les effets secondaires possibles des traitements contre l'ostéoporose ?

Les traitements les plus courants (comme les bisphosphonates) peuvent provoquer des troubles digestifs, des douleurs musculaires ou, plus rarement, des effets osseux localisés. Un suivi médical régulier permet d'adapter le traitement selon la tolérance de chacun.

La téléassistance est-elle remboursée pour les personnes atteintes d'ostéoporose ?

En tant que services à la personne, la téléassistance est éligible au crédit d'impôt de 50% sur les abonnements. Dans certains cas, des aides complémentaires (caisses de retraite, collectivités locales, dispositifs d'autonomie) peuvent être mobilisées pour réduire les frais restants à charge.

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