Qu'est-ce que l'ostéoporose ?
Quels sont les symptômes et comment établir le diagnostic ?
Comment diagnostiquer l'ostéoporose ?
D'où vient l'ostéoporose ? Causes et facteurs de risque
Quelles sont les complications possibles de l'ostéoporose ?
Prévenir l'ostéoporose à tous les âges
Quels traitements contre l'ostéoporose ?
L'ostéoporose chez l'homme et chez la femme : quelles différences ?
Journée mondiale de l'ostéoporose : sensibiliser pour mieux prévenir
Vivre en sécurité avec l'ostéoporose grâce à la téléassistance
Rester debout, malgré tout
Questions fréquentes sur l'ostéoporose
Une simple chute… et c'est la fracture. Col du fémur, poignet, vertèbre : des os qui cèdent sans prévenir. Derrière ce scénario trop fréquent chez les seniors, se cache souvent une maladie invisible, mais bien réelle : l'ostéoporose. Cette affection osseuse chronique, marquée par une diminution de la densité minérale et un affaiblissement du tissu osseux, touche majoritairement les femmes après la ménopause, mais aussi de nombreux hommes. Le squelette perd de sa solidité, les fractures se multiplient, et avec elles, le risque de perte d'autonomie.
Comment repérer les premiers signes ? Quels sont les facteurs de risque les plus importants ? Faut-il modifier son alimentation, son activité physique, son hygiène de vie ? Et surtout, existe-t-il des traitements efficaces, entre médicaments, apport en calcium, vitamine D et bisphosphonates ?
Dans cet article, nous faisons le point sur les causes, les symptômes et les moyens concrets de prévenir cette maladie silencieuse. Car face à l'ostéoporose, l'information est votre meilleure alliée.
L'ostéoporose est une maladie du squelette. Elle se caractérise par une diminution de la masse osseuse et une altération de la microarchitecture des os, ce qui augmente fortement le risque de fractures. Elle progresse souvent sans douleur ni symptôme, jusqu'à ce qu'un événement banal, une chute ou un faux mouvement, révèle la fragilité osseuse.
La structure de l'os devient poreuse, moins résistante, comme une charpente rongée de l'intérieur. Ce phénomène est lié au déséquilibre entre la destruction et la reconstruction naturelles du tissu osseux, qui s'accélère avec l'âge.
On distingue deux formes principales d'ostéoporose :
Ces deux formes nécessitent des prises en charge spécifiques.
Le capital osseux se constitue dès l'enfance à travers un processus lent et progressif, pour atteindre son maximum vers 20-25 ans. Il est ensuite progressivement érodé avec l'âge. Certains facteurs peuvent freiner ou accélérer cette perte : alimentation, activité physique, exposition au soleil, ou encore facteurs hormonaux.
Mieux comprendre cette évolution permet de repérer les périodes critiques (puberté, ménopause, vieillissement) et d'agir de façon préventive.
Dans la majorité des cas, l'ostéoporose évolue sans symptôme visible pendant de longues années. Ce silence est trompeur, car la maladie est souvent découverte à un stade avancé, après une fracture survenue lors d'un geste anodin.
Les signes peuvent passer inaperçus ou être confondus avec d'autres troubles liés à l'âge. Pourtant, certains symptômes doivent alerter :
Ces manifestations traduisent une fragilité osseuse déjà installée, parfois depuis plusieurs années. Dans de nombreux cas, une simple douleur dorsale persistante peut en réalité révéler une fracture vertébrale passée inaperçue, signe typique d'une ostéoporose évoluée.
Le diagnostic repose principalement sur une ostéodensitométrie (ou densitométrie osseuse), un examen médical indolore qui mesure la densité minérale osseuse (DMO). Le résultat est exprimé sous forme de T-score, une valeur qui indique l'écart entre la densité osseuse du patient et celle d'un adulte jeune en bonne santé.
Voici comment interpréter le T-score :
En complément, des outils comme le score FRAX permettent d'évaluer le risque de fracture dans les 10 ans en combinant plusieurs facteurs cliniques : âge, sexe, poids, antécédents de fracture, consommation de tabac ou d'alcool, etc.
L'ostéoporose résulte souvent d'un ensemble de causes. Certaines sont inévitables, d'autres peuvent être évitées ou corrigées. Mieux les connaître permet d'agir en prévention dès les premiers signes de fragilité osseuse.
Certains facteurs échappent à notre contrôle, mais doivent alerter sur la nécessité d'un suivi :
D'autres facteurs sont liés au mode de vie ou à l'environnement. Agir sur ces éléments peut significativement réduire le risque :
Certaines maladies chroniques ou traitements lourds peuvent provoquer une ostéoporose dite « secondaire » :
Dans ces cas, la perte osseuse est généralement rapide et nécessite une prise en charge ciblée.
L'ostéoporose n'est pas une simple fragilité osseuse : c'est une maladie qui peut provoquer des fractures graves et répétées, aux conséquences lourdes sur la qualité de vie.
Certaines zones du corps sont particulièrement vulnérables :
Ces complications peuvent conduire à une spirale négative : moins de mouvements par peur de tomber, fonte musculaire, aggravation du risque osseux. Il est donc crucial d'agir en prévention dès les premiers signes de fragilité, avant que ne s'installe une détérioration de la microarchitecture du tissu osseux qui rend les fractures plus fréquentes et plus graves.
L'ostéoporose n'est pas une fatalité. Il est possible d'en réduire les risques tout au long de la vie, en adoptant de bonnes habitudes dès l'enfance et en renforçant la prévention à mesure que les années passent.
La densité osseuse atteint son maximum autour de 25 ans. Pour que ce capital soit optimal, il est essentiel de miser sur :
Ces bonnes pratiques permettent de constituer une ossature solide, plus résistante au vieillissement.
Avec l'âge, la masse osseuse diminue naturellement, surtout chez les femmes après la ménopause. Il est alors recommandé de :
Une prise en charge précoce et adaptée permet ainsi de ralentir la perte osseuse et de réduire de façon importante le risque de fractures liées à l'ostéoporose.
Un accident domestique est souvent le déclencheur d'une fracture. Pour limiter ce risque :
Le traitement de l'ostéoporose repose sur une double approche : renforcer la densité osseuse et prévenir les fractures. Il combine des mesures non médicamenteuses à des traitements spécifiques adaptés au profil du patient.
Elle constitue la base du traitement, que la maladie soit débutante ou déjà avancée :
Ces mesures permettent de freiner l'évolution de la maladie et d'améliorer l'autonomie.
Lorsque l'ostéoporose est confirmée (T-score ≤ -2,5) ou en présence de fractures, des traitements spécifiques peuvent être prescrits. Leur objectif est de réduire le risque de fracture et de renforcer la solidité osseuse.
Le choix du traitement dépend de plusieurs critères : âge, sexe, antécédents médicaux, résultats de la densitométrie, risques associés.
Bien que l'ostéoporose soit souvent associée aux femmes, les hommes ne sont pas épargnés. Ils représentent environ 20 à 30 % des cas, mais leur maladie est souvent diagnostiquée plus tardivement, parfois après une première fracture.
À noter : Si les femmes restent les plus touchées, les hommes doivent aussi être intégrés aux campagnes de dépistage, notamment en cas de facteurs de risque identifiés.
Chaque année, le 20 octobre, la Journée mondiale de l'ostéoporose constitue un temps fort de sensibilisation à cette maladie silencieuse, qui touche des millions de personnes à travers le monde.
Cette journée vise à :
À cette occasion, des actions concrètes sont organisées : conférences, dépistages gratuits, publications de guides pratiques, campagnes de communication sur les réseaux sociaux.
C'est également un moment propice pour échanger avec son médecin traitant et évaluer son risque de fracture à l'aide d'outils comme le score FRAX.
Quand les os sont fragiles, une simple chute peut tout bouleverser. Pour les personnes atteintes d'ostéoporose, le risque de rester au sol sans pouvoir appeler à l'aide est bien réel. Dans ce contexte, la détection automatique des chutes devient un enjeu vital.
Nous proposons une solution particulièrement adaptée : la Téléassistance Chute Prestige. Ce dispositif fonctionne sans médaillon ni bracelet à porter, grâce à des capteurs muraux intelligents installés dans les pièces de vie. En cas de chute, une alerte est transmise automatiquement, même si la personne est inconsciente ou incapable de bouger. Une lumière s'allume la nuit pour éviter les déplacements à l'aveugle, souvent à l'origine des accidents.
Cette approche permet de concilier sécurité maximale et confort de vie, sans gestes à accomplir ni équipements contraignants. C'est une réponse concrète aux besoins des personnes fragilisées par l'ostéoporose, qui souhaitent continuer à vivre chez elles en toute confiance, tout en rassurant leurs proches.
L'ostéoporose affaiblit les os, mais elle ne doit pas affaiblir la vie. En comprenant mieux cette maladie, en identifiant ses causes, ses signes et ses conséquences, chacun peut agir plus tôt et limiter les risques. Une alimentation adaptée, du mouvement, un environnement sécurisé : autant d'actions simples pour rester autonome le plus longtemps possible.
Et lorsque la fragilité s'installe, des solutions existent pour continuer à vivre sereinement, comme la téléassistance par détection automatique de chute proposée par Libr'Alerte.
Parce que la liberté de vie ne devrait jamais être compromise par la peur de tomber.
Le dépistage est généralement recommandé à partir de 65 ans chez les femmes et 70 ans chez les hommes. Mais en présence de facteurs de risque (fracture après 50 ans, ménopause précoce, prise prolongée de corticoïdes…), une ostéodensitométrie peut être utile bien plus tôt.
Oui. L'ostéoporose évolue souvent sans douleur ni fracture visible pendant des années. C'est pourquoi on parle de « maladie silencieuse ». Sans dépistage, elle peut rester longtemps ignorée jusqu'à ce qu'un accident survienne.
Les traitements les plus courants (comme les bisphosphonates) peuvent provoquer des troubles digestifs, des douleurs musculaires ou, plus rarement, des effets osseux localisés. Un suivi médical régulier permet d'adapter le traitement selon la tolérance de chacun.
En tant que services à la personne, la téléassistance est éligible au crédit d'impôt de 50% sur les abonnements. Dans certains cas, des aides complémentaires (caisses de retraite, collectivités locales, dispositifs d'autonomie) peuvent être mobilisées pour réduire les frais restants à charge.