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La DMLA : symptômes, traitements et prévention de la dégénérescence maculaire liée à l'âge

05/05/2025
8min
Actualité
La DMLA : symptômes, traitements et prévention de la dégénérescence maculaire liée à l'âge
Index

Qu’est-ce que la DMLA et son impact sur la vision ?

Causes et facteurs de risque de la DMLA

Symptômes de la DMLA à surveiller

Diagnostic et dépistage : comment la DMLA est-elle détectée ?

Traitement et gestion de la maladie DMLA

Un éclairage nocturne pour plus de sécurité en cas de réveil la nuit

La DMLA n’est pas une fatalité

Perdre la vue n’est jamais brutal… jusqu’au jour où l’on remarque une tache sombre au centre du regard. La DMLA, ou dégénérescence maculaire liée à l’âge, évolue de manière progressive, mais insidieuse. Elle altère la vision centrale, affectant directement la lecture, la reconnaissance des visages ou l'observation des lignes droites. Elle touche la macula, cette région de la rétine chargée de fournir les images les plus fines et les plus détaillées. Avec l’âge, des dépôts peuvent apparaître, ou des vaisseaux sanguins anormaux se développer dans la forme humide, entraînant des lésions parfois irréversibles.

Pourtant, des solutions existent. Des traitements anti-VEGF, des injections intra-vitréennes, des thérapies par laser ou de simples compléments alimentaires peuvent ralentir, voire stopper l’évolution de la DMLA. Plus le diagnostic est posé tôt, à l’aide d’un examen du fond d’œil ou d’une autosurveillance avec la grille d’Amsler, plus les chances de préserver la vue sont grandes. Être bien informé, c’est prendre les bonnes décisions, pour soi ou pour un proche.

DMLA - personnes âgées

Qu’est-ce que la DMLA et son impact sur la vision ?

La DMLA est une maladie chronique de la macula, zone centrale de la rétine. Responsable d’une perte progressive de la vision centrale, elle concerne généralement les personnes âgées de plus de 50 ans.

Définition et anatomie de la macula

La macula est la zone centrale de la rétine, composée de photorécepteurs sensibles à la lumière, permettant la vision des détails fins. La fovéa, au cœur de la macula, est responsable de l’acuité visuelle optimale, essentielle à des tâches comme la lecture et la reconnaissance des visages.

Il existe deux formes principales de DMLA :

  • DMLA sèche (atrophique) : une dégénérescence progressive de la macula, entraînant une perte lente de la vision centrale.
  • DMLA humide (exsudative) : causée par la formation de vaisseaux sanguins anormaux sous la rétine, conduisant à des œdèmes et hémorragies, avec une perte rapide de vision.

Incidence et conséquences de la DMLA sur le quotidien

La DMLA touche environ 8 % des adultes. La perte de vision centrale liée à la maladie réduit la capacité du malade à accomplir des tâches courantes de la vie quotidienne, comme lire ou reconnaître les visages. Elle affecte également la conduite de véhicules, rendant les panneaux de signalisation et les feux moins visibles, ce qui représente un handicap visuel important. Le risque de chute et de blessures liées, telles que l'apparition d'hématomes sous-duraux, augmente considérablement.

Les personnes touchées par la DMLA peuvent bénéficier de la rééducation de la basse vision et d'aides visuelles, comme des loupes ou des dispositifs de grossissement, pour maintenir leurs activités quotidiennes. Un suivi régulier avec une consultation ophtalmologique est crucial pour ajuster le traitement et optimiser la gestion de la maladie.

Causes et facteurs de risque de la DMLA

Des éléments indépendants de la volonté du patient, comme l’âge ou la génétique, et d’autres liés à son mode de vie, influencent la survenue de la DMLA. Les identifier permet de mieux cibler la prévention maculaire.

Le rôle de l’âge et de la génétique dans le développement de la DMLA

L’âge est le principal facteur de risque de la DMLA : la prévalence passe d’approximativement 1% avant 55 ans à 10–20% entre 55 et 75 ans, puis 25–30% au-delà de 75 ans (source : Sorbonne Université).

Deuxième cause de la DMLA : l’hérédité. Un antécédent familial multiplie par quatre le risque de développer une dégénérescence maculaire liée à des variants génétiques (chromosome 1). Cette prédisposition génétique explique pourquoi certains patients voient la maladie progresser plus rapidement, malgré une hygiène de vie correcte.

L’influence du mode de vie et de l’environnement

Une personne qui fume multiplie par 4 à 5 ses risques de DMLA exsudative. Le tabagisme accélère en effet la néovascularisation sous-rétinienne. De même, une exposition excessive aux UV et à la lumière bleue oxyde la macula et privilégie la mort cellulaire, contribuant à la perte de vision centrale.

Le régime alimentaire de la personne peut aussi favoriser ou limiter le fait de développer une DMLA. Grâce à leur capacité de renforcer les cellules de l’épithélium pigmentaire rétinien, les oméga-3 (EPA/DHA) et les antioxydants (lutéine, zéaxanthine) peuvent freiner l’évolution de la maladie. À l’inverse, une alimentation trop riche en graisses saturées ou pauvre en nutriments protecteurs pourrait accélérer le vieillissement maculaire.

DMLA téléassistance Libr'alerte

Symptômes de la DMLA à surveiller

Repérer rapidement les premiers signes courants indiquant un stade précoce de DMLA permet d’agir avant qu’une atteinte maculaire irréversible ne s’installe. Voici les symptômes auxquels rester attentif :

  • Scotome central : une tache sombre ou un espace vide au centre du champ visuel ;
  • Métamorphopsies : lignes droites qui apparaissent ondulées ou déformées, traduisant une déformation des images ;
  • Flou visuel central : perte de netteté, même avec correction optique, souvent associé à un trouble de la vision plus général ;
  • Baisse d’acuité visuelle : réduction progressive de la vision centrale, sans douleur ;
  • Difficultés de lecture : caractères illisibles ou requérant un éclairage intense, ce qui peut alerter sur une baisse de l'acuité visuelle ;
  • Reconnaissance difficile des visages : les profils familiers deviennent plus difficiles à identifier ;
  • Peine à distinguer les contrastes : couleurs moins vives, contours mal distingués, etc. ;
  • Voile gris ou brouillard : impression de voir à travers un filtre opaque ;
  • Adaptation lente à l’obscurité : gêne lors du passage d’un lieu lumineux à un environnement sombre ;
  • Vision périphérique préservée : contrairement à la perte centrale, le pourtour reste intact.

Diagnostic et dépistage : comment la DMLA est-elle détectée ?

Un bilan ophtalmologique complet et régulier, associé à l’autosurveillance, est essentiel pour repérer la dégénérescence maculaire liée à l’âge dès ses débuts. Afin de diagnostiquer la DMLA et d'orienter au mieux le traitement, il convient de passer une série d’examens cliniques et d’imageries :

  • Mesure de l’acuité visuelle (échelle ETDRS) : évalue précisément la perte de vision centrale, première étape du diagnostic ;
  • Examen biomicroscopique du fond d’œil : repère les drusen (déchets provenant de la destruction de cellules formant des dépôts jaunâtres sous la rétine), les anomalies de l’épithélium pigmentaire et les modifications maculaires ;
  • Tomographie en Cohérence Optique (OCT) : référence pour quantifier l’épaisseur rétinienne et visualiser les œdèmes ou des exsudats liés aux néovaisseaux ;
  • Angiographie à la fluorescéine : met en évidence des vaisseaux choroïdiens anormaux, caractérisant la DMLA exsudative ;
  • Grille d’Amsler : auto-test simple à domicile, détecte métamorphopsies et scotomes précoces dans le champ de vision central.

Pour les personnes à risque ou ayant des antécédents, une surveillance annuelle chez un ophtalmologiste est fortement recommandée. Cet examen annuel permet de repérer toute évolution silencieuse de la maladie, et d’agir rapidement si nécessaire.

Traitement et gestion de la maladie DMLA

La prise en charge de la DMLA varie selon la forme de la dégénérescence maculaire. Elle vise à préserver autant que possible la vision centrale.

Dans le cas de la DMLA néovasculaire ou humide (forme exsudative), le traitement de la DMLA repose sur des injections intravitréennes d’anti-VEGF (Inhibiteur du facteur de croissance de l’endothélium vasculaire), tels que le ranibizumab, l’aflibercept ou le bevacizumab, à un rythme mensuel. Ce protocole permet de freiner le développement des vaisseaux anormaux responsables des fuites sous la rétine, et de préserver la fonction visuelle. Dans certains cas spécifiques, une photothérapie dynamique peut également être envisagée en complément, bien que son usage soit devenu plus rare.

Concernant la DMLA sèche (forme atrophique), aucune thérapie curative n’est actuellement disponible. Cependant, une supplémentation nutritionnelle adaptée selon le protocole AREDS (vitamines C & E, zinc, cuivre, lutéine, zéaxanthine) représente une solution pour ralentir l’évolution de l’atteinte maculaire.

Voici un tableau récapitulatif sur les deux formes de DMLA :

Téléalarme libr'alerte - dmla

Un suivi ophtalmologique rigoureux est essentiel. Des bilans réguliers (OCT, fond d’œil) permettent de surveiller la progression de la maladie et d’ajuster les interventions au bon moment, afin d’optimiser les chances de maintenir une bonne acuité visuelle.

Un éclairage nocturne pour plus de sécurité en cas de réveil la nuit

Se lever au milieu de la nuit pour un besoin urgent, qu’il s’agisse d’une petite faim ou d’une envie pressante, peut s’avérer risqué pour les personnes atteintes de DMLA. En effet, la perte de vision centrale et la baisse d'acuité visuelle augmentent le risque de chutes, surtout dans l’obscurité.

Avec le dispositif d’éclairage automatique de nos notre solution Adapt+ Libr’Alerte, il n’est plus nécessaire de chercher l’interrupteur à tâtons. Ce système s’allume dès qu’un mouvement est détecté, offrant ainsi un chemin lumineux discret et sécurisé.

Ce dispositif, facile à installer au pied du lit, permet de réduire le risque de chute pendant les levées nocturnes, tout en respectant la fragilité des yeux. Il contribue à préserver l’autonomie des seniors en apportant plus de sérénité au quotidien. De plus, il s’inscrit dans la démarche de prévention et de sécurisation du domicile, avec des conseils personnalisés disponibles auprès de nos équipes.

Contactez-nous pour obtenir davantage d’informations et bénéficier d’un accompagnement sur-mesure.

La DMLA n’est pas une fatalité

Un dépistage précoce, une prise en charge adaptée et des gestes quotidiens de protection oculaire peuvent grandement limiter l’incidence de la maladie. N’attendez pas l’apparition de symptômes majeurs : consultez un médecin dès les premiers signes afin de protéger votre vision et de continuer à profiter pleinement de chaque instant de la vie !

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