Qu’est-ce que la DMLA et son impact sur la vision ?
Causes et facteurs de risque de la DMLA
Symptômes de la DMLA à surveiller
Diagnostic et dépistage : comment la DMLA est-elle détectée ?
Traitement et gestion de la maladie DMLA
Un éclairage nocturne pour plus de sécurité en cas de réveil la nuit
La DMLA n’est pas une fatalité
Perdre la vue n’est jamais brutal… jusqu’au jour où l’on remarque une tache sombre au centre du regard. La DMLA, ou dégénérescence maculaire liée à l’âge, évolue de manière progressive, mais insidieuse. Elle altère la vision centrale, affectant directement la lecture, la reconnaissance des visages ou l'observation des lignes droites. Elle touche la macula, cette région de la rétine chargée de fournir les images les plus fines et les plus détaillées. Avec l’âge, des dépôts peuvent apparaître, ou des vaisseaux sanguins anormaux se développer dans la forme humide, entraînant des lésions parfois irréversibles.
Pourtant, des solutions existent. Des traitements anti-VEGF, des injections intra-vitréennes, des thérapies par laser ou de simples compléments alimentaires peuvent ralentir, voire stopper l’évolution de la DMLA. Plus le diagnostic est posé tôt, à l’aide d’un examen du fond d’œil ou d’une autosurveillance avec la grille d’Amsler, plus les chances de préserver la vue sont grandes. Être bien informé, c’est prendre les bonnes décisions, pour soi ou pour un proche.
La DMLA est une maladie chronique de la macula, zone centrale de la rétine. Responsable d’une perte progressive de la vision centrale, elle concerne généralement les personnes âgées de plus de 50 ans.
La macula est la zone centrale de la rétine, composée de photorécepteurs sensibles à la lumière, permettant la vision des détails fins. La fovéa, au cœur de la macula, est responsable de l’acuité visuelle optimale, essentielle à des tâches comme la lecture et la reconnaissance des visages.
Il existe deux formes principales de DMLA :
La DMLA touche environ 8 % des adultes. La perte de vision centrale liée à la maladie réduit la capacité du malade à accomplir des tâches courantes de la vie quotidienne, comme lire ou reconnaître les visages. Elle affecte également la conduite de véhicules, rendant les panneaux de signalisation et les feux moins visibles, ce qui représente un handicap visuel important. Le risque de chute et de blessures liées, telles que l'apparition d'hématomes sous-duraux, augmente considérablement.
Les personnes touchées par la DMLA peuvent bénéficier de la rééducation de la basse vision et d'aides visuelles, comme des loupes ou des dispositifs de grossissement, pour maintenir leurs activités quotidiennes. Un suivi régulier avec une consultation ophtalmologique est crucial pour ajuster le traitement et optimiser la gestion de la maladie.
Des éléments indépendants de la volonté du patient, comme l’âge ou la génétique, et d’autres liés à son mode de vie, influencent la survenue de la DMLA. Les identifier permet de mieux cibler la prévention maculaire.
L’âge est le principal facteur de risque de la DMLA : la prévalence passe d’approximativement 1% avant 55 ans à 10–20% entre 55 et 75 ans, puis 25–30% au-delà de 75 ans (source : Sorbonne Université).
Deuxième cause de la DMLA : l’hérédité. Un antécédent familial multiplie par quatre le risque de développer une dégénérescence maculaire liée à des variants génétiques (chromosome 1). Cette prédisposition génétique explique pourquoi certains patients voient la maladie progresser plus rapidement, malgré une hygiène de vie correcte.
Une personne qui fume multiplie par 4 à 5 ses risques de DMLA exsudative. Le tabagisme accélère en effet la néovascularisation sous-rétinienne. De même, une exposition excessive aux UV et à la lumière bleue oxyde la macula et privilégie la mort cellulaire, contribuant à la perte de vision centrale.
Le régime alimentaire de la personne peut aussi favoriser ou limiter le fait de développer une DMLA. Grâce à leur capacité de renforcer les cellules de l’épithélium pigmentaire rétinien, les oméga-3 (EPA/DHA) et les antioxydants (lutéine, zéaxanthine) peuvent freiner l’évolution de la maladie. À l’inverse, une alimentation trop riche en graisses saturées ou pauvre en nutriments protecteurs pourrait accélérer le vieillissement maculaire.
Repérer rapidement les premiers signes courants indiquant un stade précoce de DMLA permet d’agir avant qu’une atteinte maculaire irréversible ne s’installe. Voici les symptômes auxquels rester attentif :
Un bilan ophtalmologique complet et régulier, associé à l’autosurveillance, est essentiel pour repérer la dégénérescence maculaire liée à l’âge dès ses débuts. Afin de diagnostiquer la DMLA et d'orienter au mieux le traitement, il convient de passer une série d’examens cliniques et d’imageries :
Pour les personnes à risque ou ayant des antécédents, une surveillance annuelle chez un ophtalmologiste est fortement recommandée. Cet examen annuel permet de repérer toute évolution silencieuse de la maladie, et d’agir rapidement si nécessaire.
La prise en charge de la DMLA varie selon la forme de la dégénérescence maculaire. Elle vise à préserver autant que possible la vision centrale.
Dans le cas de la DMLA néovasculaire ou humide (forme exsudative), le traitement de la DMLA repose sur des injections intravitréennes d’anti-VEGF (Inhibiteur du facteur de croissance de l’endothélium vasculaire), tels que le ranibizumab, l’aflibercept ou le bevacizumab, à un rythme mensuel. Ce protocole permet de freiner le développement des vaisseaux anormaux responsables des fuites sous la rétine, et de préserver la fonction visuelle. Dans certains cas spécifiques, une photothérapie dynamique peut également être envisagée en complément, bien que son usage soit devenu plus rare.
Concernant la DMLA sèche (forme atrophique), aucune thérapie curative n’est actuellement disponible. Cependant, une supplémentation nutritionnelle adaptée selon le protocole AREDS (vitamines C & E, zinc, cuivre, lutéine, zéaxanthine) représente une solution pour ralentir l’évolution de l’atteinte maculaire.
Voici un tableau récapitulatif sur les deux formes de DMLA :
Un suivi ophtalmologique rigoureux est essentiel. Des bilans réguliers (OCT, fond d’œil) permettent de surveiller la progression de la maladie et d’ajuster les interventions au bon moment, afin d’optimiser les chances de maintenir une bonne acuité visuelle.
Se lever au milieu de la nuit pour un besoin urgent, qu’il s’agisse d’une petite faim ou d’une envie pressante, peut s’avérer risqué pour les personnes atteintes de DMLA. En effet, la perte de vision centrale et la baisse d'acuité visuelle augmentent le risque de chutes, surtout dans l’obscurité.
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Ce dispositif, facile à installer au pied du lit, permet de réduire le risque de chute pendant les levées nocturnes, tout en respectant la fragilité des yeux. Il contribue à préserver l’autonomie des seniors en apportant plus de sérénité au quotidien. De plus, il s’inscrit dans la démarche de prévention et de sécurisation du domicile, avec des conseils personnalisés disponibles auprès de nos équipes.
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Un dépistage précoce, une prise en charge adaptée et des gestes quotidiens de protection oculaire peuvent grandement limiter l’incidence de la maladie. N’attendez pas l’apparition de symptômes majeurs : consultez un médecin dès les premiers signes afin de protéger votre vision et de continuer à profiter pleinement de chaque instant de la vie !