Hypotension artérielle et hypotension orthostatique : causes, symptômes, risques et solutions
Index
Qu’est-ce que l’hypotension artérielle ?
Les différents types d’hypotension
Les causes de l’hypotension artérielle
Les symptômes de l’hypotension
Le diagnostic de l’hypotension
Comment mesurer la tension artérielle ?
Les traitements de l’hypotension
Comment faire remonter une tension trop basse ?
Prévenir l’hypotension au quotidien
Que faire en cas de signes d’hypotension ?
Les complications possibles de l’hypotension
Être bien accompagné face à l’hypotension
La téléassistance Libr’Alerte pour prévenir les risques liés à l’hypotension
Préserver sa sécurité et son autonomie malgré l’hypotension
Vous est-il déjà arrivé de vous lever trop vite et d’avoir la tête qui tourne, comme si votre cerveau n’était plus irrigué correctement ? Ce vertige soudain n’est pas anodin : il peut révéler une hypotension artérielle.
Lorsque la pression sanguine diminue de façon anormale, le cœur, les vaisseaux et les organes vitaux reçoivent un débit trop faible pour fonctionner normalement. Qu’il s’agisse d’une hypotension orthostatique (liée au passage rapide de la position allongée ou assise à la position debout) ou d’une tension de base trop basse, les symptômes doivent être pris au sérieux.
Cet article vous apporte des informations claires sur les causes, les risques, les traitements médicaux et les moyens efficaces de prévenir ce problème de santé. Comprendre l’origine, reconnaître les signes et savoir quand consulter un médecin généraliste peut modifier durablement la qualité de vie des personnes concernées.
Qu’est-ce que l’hypotension artérielle ?
L’hypotension artérielle correspond à une pression sanguine anormalement basse, généralement définie comme inférieure à 90 mmHg pour la pression systolique et 60 mmHg pour la pression diastolique.
Contrairement à l’hypertension, qui traduit une pression excessive sur les artères, l’hypotension indique que le sang circule avec une force insuffisante pour irriguer correctement les organes, en particulier le cerveau, ce qui peut perturber le fonctionnement cérébral.
Dans la plupart des cas, elle reste bénigne et passagère, mais elle peut aussi entraîner des malaises ou des complications si elle est fréquente.
Les différents types d’hypotension
Il existe plusieurs formes d’hypotension, chacune avec ses mécanismes et ses risques :
Hypotension orthostatique : baisse brutale de la tension lors du passage de la position couchée à la position debout.
Hypotension postprandiale : chute de la tension après un repas copieux, due à l’afflux sanguin vers le système digestif.
Hypotension chronique : tension naturellement basse, mais sans symptômes marqués, parfois considérée comme un état normal.
Hypotension intracrânienne : liée à une baisse de pression du liquide céphalo-rachidien, plus rare et spécifique.
Hypotension aiguë : chute soudaine et sévère de la pression artérielle, souvent liée à une hémorragie, une infection grave ou un choc. Elle nécessite une prise en charge médicale urgente.
Hypotension secondaire : baisse de tension provoquée par une autre maladie ou un traitement (troubles endocriniens, insuffisance cardiaque, médicaments hypotenseurs).
Ces distinctions sont essentielles, car elles orientent le diagnostic et permettent de choisir un traitement adapté. Savoir reconnaître la différence entre une hypotension orthostatique, postprandiale ou chronique aide à agir rapidement et efficacement.
En résumé :
Type d’hypotension
Définition
Causes principales
Populations à risque
Hypotension orthostatique
Baisse de tension en passant de la position couchée ou assise à debout
Personnes atteintes de maladies chroniques, patients sous traitement médicamenteux
Les causes de l’hypotension artérielle
Une tension artérielle basse peut résulter de multiples facteurs, parfois bénins, parfois révélateurs d’une pathologie sous-jacente. Comprendre ces causes est essentiel pour adapter la prise en charge et éviter les complications.
Parmi les causes les plus fréquentes, on retrouve :
La déshydratation : un manque d’eau ou de sels sanguins réduit le volume circulant et donc le débit sanguin, entraînant une baisse de la pression artérielle.
Les carences alimentaires : une insuffisance en vitamine B12, en acide folique ou en fer peut entraîner une anémie responsable d’hypotension.
Les troubles cardiaques : bradycardie, insuffisance cardiaque ou troubles du rythme réduisent l’efficacité de la pompe cardiaque.
Les effets secondaires de certains médicaments : antihypertenseurs, antidépresseurs, diurétiques ou traitements de la maladie de Parkinson peuvent abaisser la tension.
Le vieillissement : avec l’âge, les mécanismes de régulation de la tension artérielle deviennent moins efficaces.
Les maladies endocriniennes : troubles de la thyroïde, insuffisance surrénalienne ou diabète peuvent perturber la régulation de la pression sanguine.
Quelles sont les causes de l’hypotension orthostatique ?
L’hypotension orthostatique est liée à une incapacité du système nerveux autonome à compenser rapidement le changement de position. Le sang s’accumule dans les jambes et la pression chute brusquement.
Les causes principales sont :
prise de certains médicaments (antihypertenseurs, antidépresseurs, diurétiques) ;
hypovolémie (perte de sang ou déshydratation importante) ;
vieillissement du système cardiovasculaire.
Quand l’hypotension devient-elle dangereuse ?
Une tension basse est préoccupante lorsqu’elle entraîne des symptômes sévères ou répétés : évanouissements, troubles de l'équilibre, pertes de connaissance, confusion, chute avec traumatisme. Elle devient également un signal d’alerte en cas de pathologie cardiaque ou si elle provoque une irrigation insuffisante des organes vitaux (cœur, structures cérébrales, reins).
Les symptômes de l’hypotension
L’hypotension ne provoque pas toujours de signes visibles, surtout lorsqu’elle est légère ou chronique. Mais lorsqu’elle devient symptomatique, cette baisse de la pression artérielle peut impacter fortement la qualité de vie et représenter un danger réel.
Les symptômes les plus courants sont :
Vertiges et étourdissements, surtout en se levant ;
Évanouissements (syncope) liés à une irrigation insuffisante du cerveau ;
Vision floue ou trouble, parfois accompagnée de points lumineux ;
Fatigue persistante et manque d’énergie ;
Nausées ou sensation de malaise diffus ;
Confusion ou troubles de la concentration, particulièrement chez les personnes âgées ;
Mains et pieds froids, traduisant une mauvaise circulation sanguine.
L’hypotension orthostatique se manifeste particulièrement lors du lever rapide après une position assise ou allongée :
vertiges immédiats, sensation de « tête qui tourne » ;
troubles de la vision (noircissement ou voile blanc) ;
palpitations ou accélération du rythme cardiaque ;
parfois une perte de connaissance soudaine.
Ces signes doivent alerter, car ils augmentent considérablement le risque de chutes et donc de blessures graves.
Le diagnostic de l’hypotension
Le diagnostic repose sur la mesure répétée de la pression artérielle et sur l’observation des symptômes rapportés par le patient. Le médecin traitant cherche à déterminer si la tension basse est ponctuelle, chronique ou liée à une cause identifiable.
Les étapes clés du diagnostic incluent :
L’interrogatoire médical : antécédents, traitements en cours, habitudes de vie.
La prise de tension artérielle : plusieurs mesures, couché puis debout, à différents moments de la journée, pour repérer une hypotension orthostatique.
Des examens complémentaires si nécessaire : électrocardiogramme (ECG), prise de sang pour rechercher une anémie ou une carence, échographie cardiaque.
Comment mesurer la tension artérielle ?
Il existe plusieurs méthodes de mesure :
Le tensiomètre manuel avec stéthoscope, utilisé en consultation médicale.
Le tensiomètre électronique, souvent utilisé à domicile pour un suivi régulier.
La mesure ambulatoire (MAPA) : appareil portable qui enregistre la tension artérielle pendant 24 heures, offrant une vision globale des variations.
Un suivi régulier, surtout chez les personnes âgées, permet de détecter rapidement une tendance à l’hypotension et de prévenir les risques associés.
Les traitements de l’hypotension
Le traitement de l’hypotension dépend de sa cause et de son intensité. Dans de nombreux cas, une simple adaptation du mode de vie suffit à réduire les symptômes. Dans d’autres, une prise en charge médicale ciblée est nécessaire.
Les principales approches sont :
Adapter l’hydratation : boire régulièrement de l’eau et, si besoin, enrichir son alimentation en sels minéraux.
Réajuster les traitements en cours : certains médicaments peuvent abaisser la tension, un avis médical est indispensable pour adapter les doses.
Porter des collants ou bas de contention : ils améliorent le retour veineux et limitent les étourdissements.
Modifier l’alimentation : repas plus petits et fractionnés pour éviter l’hypotension postprandiale.
Activité physique douce et régulière : pour stimuler la circulation sanguine.
Traitement médicamenteux : réservé aux cas sévères ou persistants (ex. : fludrocortisone, midodrine, sur prescription).
Comment faire remonter une tension trop basse ?
En cas de malaise ou de signes légers, certaines mesures simples peuvent aider :
boire un grand verre d’eau ;
consommer un peu de sel (sauf contre-indication médicale) ;
se coucher et surélever les jambes pour favoriser le retour sanguin vers le cœur ;
se lever lentement après une position allongée ou assise.
Ces gestes ne remplacent pas une consultation, mais ils permettent d’atténuer les symptômes en attendant un avis médical.
Prévenir l’hypotension au quotidien
Adopter des habitudes simples permet de limiter les chutes de tension et de mieux contrôler les signes pronostiques. La prévention est particulièrement importante chez les seniors, les personnes fragiles ou celles sous traitement médicamenteux.
Les principaux conseils sont :
S’hydrater régulièrement : boire 1,5 à 2 litres d’eau par jour pour maintenir un bon volume sanguin.
Limiter l’alcool : il favorise la déshydratation et accentue la baisse de tension.
Privilégier une alimentation équilibrée : avec suffisamment de sel, de vitamines et de minéraux, sauf contre-indication médicale.
Éviter les changements brusques de position : se lever doucement du lit ou d’une chaise.
Dormir avec la tête légèrement surélevée : pour améliorer la régulation de la tension artérielle.
Fractionner les repas : manger en petites quantités, surtout si l’on souffre d’hypotension postprandiale.
Pratiquer une activité physique douce : comme la marche, qui stimule la circulation sanguine.
Que faire en cas de signes d’hypotension ?
Lorsqu’une chute de tension survient, il est important d’agir rapidement pour limiter les risques de malaise ou de chute. Les gestes à adopter dépendent de l’intensité des symptômes.
En cas de symptômes légers (vertiges, faiblesse) :
s’asseoir immédiatement et, si possible, s’allonger ;
surélever les jambes pour favoriser le retour sanguin vers le cœur ;
boire un grand verre d’eau lentement ;
rester au repos jusqu’à disparition complète des symptômes.
En cas de malaise sévère (perte de connaissance, chute, confusion) :
appeler immédiatement les secours (15 en France) ;
vérifier la respiration et le pouls de la personne ;
placer la personne en position latérale de sécurité (PLS) si elle est inconsciente, mais respire ;
ne pas tenter de la relever trop vite.
Ces mesures simples peuvent sauver du temps précieux en attendant une prise en charge médicale.
Les complications possibles de l’hypotension
L’hypotension n’est pas toujours dangereuse, mais lorsqu’elle est sévère, répétée ou mal prise en charge, elle peut avoir des conséquences importantes sur la santé et l’autonomie.
Les principales complications sont :
Les chutes : souvent dues à des vertiges ou pertes de connaissance soudaines, elles peuvent provoquer des fractures ou des traumatismes crâniens.
Les traumatismes : une chute liée à l’hypotension peut entraîner des blessures graves, en particulier chez les seniors.
La perte d’autonomie :la peur de tomber conduit certaines personnes à limiter leurs déplacements, favorisant l’isolement social.
Les atteintes organiques : si la tension artérielle est trop basse, certains organes vitaux (cerveau, cœur, reins) ne reçoivent pas assez d’oxygène, ce qui peut aggraver des maladies chroniques.
Le risque d’hospitalisation : les épisodes d’hypotension sévère augmentent la probabilité de séjour hospitalier et de complications médicales.
Être bien accompagné face à l’hypotension
Vivre avec une tension trop basse peut être source d’inquiétude pour la personne concernée comme pour ses proches. Au-delà du suivi médical indispensable, il existe des solutions de soutien et de sécurisation pour limiter les risques et rassurer l’entourage.
L’accompagnement passe par plusieurs leviers :
Un suivi médical régulier pour adapter les traitements et prévenir les complications.
L’appui des proches et aidants, qui peuvent aider à surveiller les signes d’alerte et encourager de bonnes pratiques.
La mise en place de dispositifs de sécurité, notamment en cas de risque de chute ou de malaise à domicile.
La téléassistance Libr’Alerte pour prévenir les risques liés à l’hypotension
Chez Libr’Alerte, nous savons que l’hypotension, avec ses risques de malaise ou de chute, peut fragiliser l’autonomie. C’est pourquoi nous proposons des solutions de téléassistance spécialement conçues pour sécuriser le quotidien des personnes âgées ou en perte d’autonomie.
Avec la téléassistance à domicile, un simple appui sur un bouton SOS en bracelet ou pendentif met immédiatement en relation avec un Ange Gardien disponible 24h/24 et 7j/7. Idéal en cas de malaise ou de besoin urgent.
Avec la téléassistance chute, le dispositif détecte automatiquement une chute lourde et déclenche une alerte, même si la personne n’a pas pu appuyer sur son bouton. Une solution essentielle pour réduire le risque de rester au sol après un malaise.
Ces offres permettent de préserver l’indépendance des seniors, tout en offrant une tranquillité d’esprit inestimable à leurs familles. En cas de problème, l’assistance est immédiate, rapide et sécurisée.
Préserver sa sécurité et son autonomie malgré l’hypotension
L’hypotension artérielle, souvent négligée face à l’hypertension, peut pourtant avoir de réelles conséquences sur la santé et l’autonomie, en particulier chez les seniors. Si elle est parfois bénigne et passagère, elle peut aussi provoquer des malaises, des chutes ou des complications plus graves lorsqu’elle n’est pas surveillée.
Anticiper les symptômes, consulter régulièrement son médecin traitant, adapter son mode de vie et mettre en place des solutions de sécurité sont autant de leviers pour prévenir les risques. Les dispositifs de téléassistance, comme ceux proposés par Libr’Alerte, renforcent cette protection en garantissant une intervention immédiate en cas de malaise ou de chute.
Préserver la sécurité, c’est aussi préserver la dignité et l’autonomie : avec une bonne prévention et un accompagnement adapté, il est possible de vivre sereinement malgré une tension basse.